Comme vous le savez, je viens de me prendre une Xbox One X dotée d’un abonnement Xbox Game Pass. Ce dernier me permet de jouer à de multiples jeux pour un montant mensuel de 9,99€. J’ai commencé plusieurs jeux de tous genres et je viens de finir le premier : Super Lucky’s Tale.
Super Lucky’s Tale est un jeu de plateformes en 3D exclusif Microsoft développé par Playful sorti le 7 novembre 2017. J’avais pu un peu y jouer lors de la PGW 2017 et c’était d’ailleurs le seul essayé sur Xbox One. Il est donc temps pour moi de vous donner mon avis sur ce jeu qui m’avait fait une bonne première impression.
Super Lucky’s Tale : Une histoire fort sympathique
Dans Super Lucky’s Tale vous incarnez Lucky, un renard projeté dans le Livre de Ages où il doit délivrer sa sœur et protéger ce livre magique convoité par des chats. Vous allez traverser 4 mondes et être confronté à plusieurs boss qui vont essayer de vous mettre des bâtons dans les roues.
Concrètement, Super Lucky’s Tale plaira aussi bien aux petits qu’aux grands. Il faudrait vraiment être difficile pour ne pas tomber sous le charme de ce renard.
Parlons un peu du Gameplay
Comme je vous le disais un peu plus haut, Super Lucky’s Tale est un jeu de plateformes en 3D très coloré. Pour les anciens comme moi, il vous rappellera forcément Banjo Kanzooie.
Chacun des 4 mondes est découpé en plusieurs niveaux où il vous faudra récupérer des trèfles permettant d’ouvrir l’accès au boss du monde et ainsi pouvoir passer au monde suivant. Dans chaque niveau, il y a 4 trèfles à récupérer et cela via 4 actions : finir le niveau, récupérer toutes les lettres formant le mot « LUCKY », réussir l’épreuve cachée et ramasser 300 pièces.
Il vous sera également demander de récolter des trèfles répartis sur le plateau du monde en venant à bout de quelques petits jeux : casse-têtes, run 2D, boule sur plateau style Super Monkey Ball.
Concrètement, dans Super Lucky’s Tale il est assez simple de récolter ces trèfles et vous arriverez facilement à accéder au boss de chaque niveau.
En dehors de cela, les trèfles vous permettent de faire évoluer quelques statues réparties au travers des mondes.
Les pièces ramassées vous serviront uniquement à acheter des costumes auprès du marchand de chaque monde. Chaque costume est segmenté en 2 parties : la tête et le corps.
Comme dans tous jeux de plateformes, vous partirez d’un point A pour tenter d’arriver à un point B de sortie symbolisé par un trèfle. Pour se faire, il vous faudra passer de plateforme en plateforme, tuer les ennemis en leur sautant dessus ou en les tapant plusieurs fois avec votre queue, déjouer les pièges et récolter le maximum de pièces tout en n’oubliant pas de trouver les 5 lettres qui forment le nom du héros. D’ailleurs, pour ces lettres, on peut y voir un clin d’œil à un certain Donkey Kong où il fallait reformer le mot « KONG ».
Être touché par un ennemi ou un piège ne vous sera pas fatal car vous avez plusieurs cœurs à disposition. Seule une chute dans le vide, la lave ou le goudron liquide vous tuera sur le coup.
Certains passages sont assez énervants. Je vous conseille d’ailleurs que dès que vous voyez que vous commencez à faire n’importe quoi, changez de jeu ?
Autre point important : vous aurez également la possibilité de vous déplacer sous terre (si la matière du sol le permet). Cela vous permettra de casser quelques pierres pour ramasser des pièces ou d’éviter certains pièges comme des boules géantes. Personnellement, c’est la première fois que je vois ce type de déplacement dans un jeu de plateformes.
Quelques défauts également au rendez-vous
Dans certains cas, vous allez être embêté par la caméra. Dans Super Lucky’s Tale vous avez la possibilité de regarder un peu autour de vous. Cependant, quelques fois, vous ne pourrez que regarder vers l’avant. Il est donc important de prendre son temps et ne pas avancer trop vite sous peine de perdre de vue certains éléments.
J’ai également été confronté à 2 blocages dans le décor : un passage à travers un toit sans pouvoir en sortir et un passage sous le niveau du sol après avoir sauté sur un ennemi.
Ce qui vous demandera également un petit temps d’adaptation c’est les sauts. En effet, dans certains cas, vous aurez une sensation de lourdeur et il faudra vous aider de son ombre pour estimer un point de chute. Gare donc aux chutes…
Et visuellement où se situe Super Lucky’s Tale ?
Le jeu est très beau, avec des mondes très colorés peuplés de pnj totalement en rapport avec leur monde : yétis, vers de terre, fantômes… Chaque monde se démarque visuellement même si nous pouvons relever quelques points communs. Le tout fait un peu cartoon et c’est parfait pour le plaisir des yeux, surtout en 4k grâce à la Xbox One X.
Niveau durée de vie ?
Pour finir l’histoire et venir à bout de Jinx et sa team, comptez un bon 7h. Si vous visez tous les succès, ajoutez 2h en fonction de ce que vous avez pu déjà faire sur votre premier run histoire.
Mais au final que penser de Super Lucky’s Tale ?
Disponible uniquement sur Xbox One, Super Lucky’s Tale conviendra parfaitement à toute la famille que ce soit en terme d’initiation aux jeux de plateformes pour les plus petits ou un bon moyen de lâcher FIFA 18, PUBG ou Call of Duty pour les plus grands ?
Visuellement attirant et prenant à jouer, Super Lucky’s Tale vaut la peine d’être essayé et cela malgré les quelques bugs/défauts qui ne gâchent rien à votre plaisir de lancer le jeu.
Sachez également que si vous optez pour la version dématérialisée du jeu disponible sur le store à 29,99€, vous pourrez également poursuivre votre partie sur Windows 10. En effet, Super Lucky’s Tale fait partie de la gamme Xbox Play Anywhere.
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